Festival Céramique en Fête

Sadirac, riche de son passé potier, perpétue la Fête de la Céramique, organisé par l’Association des Gens et Amis de la Poterie avec le soutien de la municipalité de Sadirac. Le festival Céramique en Fête présente sur le temps d’un week-end au mois de juin un marché de potiers venus de France et de l’étranger. Organisé sous la Halle André Lapaillerie, chaque année le festival met à l’honneur un-e céramiste dans le cadre d’une exposition visible sur l’été à la Maison de la Poterie.

« Moment unique de partage avec le marché international de potiers réunissant 40 céramistes venus de toute l’Europe »

Des animations (ateliers, concours, concert, cuisson nocturne..) rythment ce week-end et permettent aux collectionneurs et au public de découvrir de nombreuses créations contemporaines et différentes technique de l’art de la céramique.

37ème Festival Céramique en Fête 2024

Samedi 8 et dimanche 9 juin

Venez découvrir, la céramiste Yuko Kuramatsu invitée d’honneur de ce festival.

L’exposition sera présente à la Maison de la Poterie du 8 juin au 13 juillet.

Yuko Kuramatsu, poitevine d’origine japonaise, commence la céramique en 2012.

Très vite son attention se porte sur la porcelaine et sur une technique de céramique très exigeante appelée « Nerikomi » ou nériage qui consiste à réaliser des motifs à partir de porcelaines teintées dans la masse avec des pigments. En 2016, elle se spécialise auprès d’un grand maître japonais de cet art traditionnel.

Depuis quelques années, Yuko est installée dans le Poitou. Ses porcelaines translucides et lumineuses sont ornées de motifs traditionnels, chargés de sens ou plus ludiques inspirés de son quotidien comme les cartes de crédits ou les succulentes.

Céramistes invités d’honneur accueillis dans les précédentes éditions

Eliane MONNIN (2023)

Eliane Monnin est née d’une famille d’horloger, spéléologues et collectionneurs de collections.

Après des études d’arts appliqués puis d’arts plastiques à la faculté de Strasbourg, elle installe son atelier au Pays basque en 2002. Salons, foires et expositions se succèdent.

Son travail est régulièrement présenté dans des galeries parisiennes.

Éliane Monnin reçoit le soutien de la DRAC Aquitaine en 2009 et obtient le label « Atelier d’art de France » en 2015, une reconnaissance non négligeable dans sa carrière.

Bénédicte VALLET (2022)

Bénédicte VALLET est une créatrice de textile céramiques qui tente d’ouvrir la porcelaine à tous les champs du possible en l’associant à la fibre naturelle. Artiste plasticienne, elle vit et travaille en Loire Atlantique.

Bénédicte VALLET passe son enfance à l’ile de la Réunion et au Maroc. Lors de ses études à l’école des beaux arts de Nantes en Design & Environnement, elle dialogue avec le Land Art et se familiarise avec la poésie de l’Arte Povera. Elle rejoindra le CNIFOP en 2005 (Centre Internationale de Formation à la Céramique).

Elle emprunte à la vannerie souple, au tissage, à la tapisserie ou encore aux techniques de nouage pour assembler ses fragments de porcelaine et de céramique.

Claire ROGER (2021)

Ses céramiques en terres mélangées (flacons, plats, sculptures) sont des objets-évasions faits pour la contemplation. D’un raffinement extrême, elles nous entraînent dans un sentiment de beauté rare.

La technique de fabrication est très particulière : les terres sont colorées dans la masse puis découpées en petits morceaux qui seront assemblés avec une infinie patience pour créer l’objet.

L’art et l’imagination de Claire Roger font le reste.

Avec ses céramiques aux mille nuances, Claire Roger joue avec nos émotions et nos rêves. Pour notre plus grand plaisir, ses œuvres recréent des paysages mentaux dans lesquels nous nous égarons sans fin.

Claire Roger pratique la céramique comme on l’a rarement vue. Son œuvre est unique, issue d’une grande maîtrise technique et d’une inspiration hors du commun.

Mia Resflund Jensen (2018)

D’origine danoise Mia Jensen s’est formée à la céramique à l’Académie royale des beaux-arts de Copenhague, avant de s’orienter vers la céramique utilitaire et la sculpture.

Son point de départ est le corps humain. Personne en particulier, mais des fragments.
Quelque chose qui montre l’image momentanée d’un sentiment, d’un mouvement, d’une ambiance.
Elle pousse l’argile jusqu’à son point d’effondrement, pour provoquer une certaine perte de contrôle, qui donne la fragilité de la vie aux pièces.

Installée à la Borne, elle travaille des miroirs, des tables basses, des chevets, des services de tables et des drôles de têtes !

David Whitehead (2018)

David, diplôme de géomètre en poche arpente la terre avec ses pieds. Ses mains épousent l’argile dans une fabrique de souvenirs en céramique au Cap, en Afrique du Sud.

Lors d’un stage d’été dans le nord de l’Ecosse, un lieu revient souvent aux lèvres des potiers : La Borne.

Il découvre cette clairière mythique. Tout est là : la terre, le bois, l’humidité et l’humilité de ses habitants.

David commence par de l’utilitaire qu’il affectionne, et le pot. Celui-ci de forme ovoïde se décline à différentes échelles.

En 2004, des angles apparaissent sur ses pièces. L’organique devient plus « mécanique ». Ces arêtes accrochent la lumière sur ces œuvres engobées.

Zélie Rouby (2017)

Zélie Rouby navigue librement entre références céramiques et inspirations picturales, mêlant façonnage et tournage, figuration et abstraction. La sobriété des formes s’accorde à leurs couleurs pures et à la matérialité toute singulière de ses œuvres.

Zélie Rouby s’est fait connaître par ses étranges compositions de bouteilles et de fruits ou poissons morts.

Silencieuses, elles s’inspiraient des peintures de natures mortes, à la croisée des recherches formelles des artistes du 20^e siècle et de la luxueuse débauche des Hollandais du Grand Siècle.

Maison de la Poterie

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